Discussion de table : Transparence du PC
Sébastien Papineau
Le vendredi 15 mars 2019, c’est encore au tour des enseignants de l’Ontario à recevoir la claque du gouvernement PC. Les manchettes s’allument avec l’annonce que Doug a l’intention d’augmenter la moyenne de taille de salle de classe, et de changer le curriculum de mathématique et, encore une fois, le curriculum d’éducation sexuelle. Autre que ça, jusqu’à présent son record ne cesse de faire réagir les Ontariens : annuler le projet d’écologie-Ontario; ralentir le progrès du programme pour des sites d’injection sécuritaire, annuler la hausse de revenu minimum; annuler le projet de l’Université franco-ontarienne, couper plusieurs bénéfices du programme de financement scolaire; etc. De plus en plus, les Ontariens partagent leurs mécontentements avec le premier ministre de la province, jusqu’au point où son pourcentage de satisfaction est descendu à 35% d’après un sondage par DART Insight. Cela dit, quoi faire?
La problématique est qu’il semblerait que le chef du parti conservateur semble opéré peu importe ce qui bénéficie les Ontariens. Avec un taux de satisfaction à juste au-delà d'un tiers de la population (DART Insight), il rend évident que la démocratie, en ce moment, ne fonctionne pas pour la population commune. Alors il faut un plan d’action. D’après le Cadre du Système parlementaire canadien, un gouvernement est responsable de la Chambre des communes, de l’Assemblée législative, ainsi que de la population qu’il représente. Le gouvernement conservateur tient 73 des 124 sièges de l'Assemblée législative. Cela dit, lorsqu’une motion passe par l’Assemblée, les chances sont qu’elle passera. Donc les efforts de mobilisation doivent être envers les députés individuels. Leur imposer et leur envoyer le message que nous, les gens qu’ils représentent et qui les ont élus ne sont pas contents avec les décisions que le gouvernement prend. Avec assez de mobilisation, le message pourrait se faire transmettre. Si ceci était le cas, un vote de confiance se fera tenir où les députés voteront pour s'ils pensent ou non que Doug prend bien en considération les besoins des Ontariens qu’il représente et/ou les opinions et considérations des députés.
Option 2, suivre l’exemple d'Amanda Simard et essayer de boycotter les décisions du gouvernement qui peut être difficile. Surtout lorsque tu as un emploi qui est fortement affecté par les décisions du gouvernement. Par exemple, en éducation et en premiers soins. Il faudrait aussi mettre de la pression sur des membres individuels du cabinet. Surtout ceux qui représentent des minorités ou des groupes qui ont été lourdement affectés pour les décisions de Ford.
Ce système de pression et a été mis en place au cas où le premier ministre provincial abuserait de ses pouvoirs ou ne tiendrait plus les besoins des Ontariens à cœur. Est-ce que cela pourrait être le cas? Avec un pourcentage de satisfaction de 35%, il est évident que la majorité, 65% pour ceux qui n’ont pas de calculatrice, est mécontente avec notre gouvernement. Par contre, il est difficile d’induire un vote de confiance. Toutes les communautés affectées négativement doivent se mobiliser et faire des efforts constants auprès de leurs propres députés. Est-il trop difficile pour la population générale de faire passer son point et qu’est-ce que ceci dit de la transparence de notre gouvernement? De l’efficacité de notre démocratie? Ainsi que des intentions de notre Premier Ministre provincial?